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GIEC 27 – Comprendre l’éco-anxiété pour s’en libérer

Beaucoup d’entre nous, les humain.e.s, ont déjà été confrontés à des dégradations de l’environnement : inondations, fonte des glaces, tempêtes, tremblements de terre…

Le philosophe de l’environnement Glenn Albrecht a étudié les conséquences psychologiques engendrées par l’expérience d’une catastrophe naturelle. Il remarque que les personnes exposées au changement de leur environnement familier subissent un impact psychologique négatif. Cet impact est exacerbé par un sentiment d’impuissance et de manque de contrôle sur les modifications de leur habitat. C’est ainsi qu’Albrecht définit la notion de solastalgie

Elle est un peu différente de l’éco-anxiété, dont on entend beaucoup parler dans les médias. Pour être éco anxieux, pas besoin d’avoir vécu ce type d’expérience. Dans son livre, Faire de son éco-anxiété un moteur de changement, la docteure Alice Desbiolles la définit comme l’inquiétude anticipatoire que peuvent provoquer les différents scénarios établis par des scientifiques sur la viabilité de la planète, dans les décennies à venir. 

Qu’est-ce que l’éco-anxiété ? Est-ce que c’est possible de s’en libérer ? Est-ce que c’est une notion trop réductrice ? Comment s’inscrire dans un mouvement collectif ? Agir en accord avec ses valeurs ? 

Nous accueillons Amélie Lesimple, psychologue spécialisée dans l’éco-anxiété, Ségolène Vaujour, co-coordinatrice à Greenpeace Angers et Emmanuel Esquerre de Malheurs Actuels. Martin, volontaire en service civique à la radio, nous propose sa toute première chronique sur GIEC 27 !

Une émission préparée et animée par Elisa Dutertre.

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