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MONIQUE SEKA

Monique Séka est née le 22 novembre 1965 et elle est la fille de Okoi Seka, qui est un chanteur ivoirien des années 90.

Elle fréquente donc l’univers de la musique dès son plus jeune âge. Elle fait ses premiers pas auprès de son père et devient par la suite choriste dans l’orchestre de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne)

Elle a l’idée de mélanger le zouk et de rythmes africains est crée ainsi l’afro-zouk. Cette idée surprend dans un premier temps puis séduit de plus en plus.

Elle finira par être surnommée la reine de la musique Afro-zouk et sera connue pour son timbre de voix exceptionnel.

Avec cette fusion de l’afro et du zouk, Monique Seka devient une diva de la musique ivoirienne.

Dans les années 80, la musique caribéenne occupe une place très importante sur le marché mondiale. Monique SEKA sort son premier album en 1985 « Tantie Affoué »

En 1989 elle remet la réalisation de ses arrangements au claviste cap verdien Manu Lima , pour son album Missounwa.

En 1992, elle sort quelques albums grâce à la rencontre de Dominique Richard, son producteur et imprésario, et elle fait appel a nouveau à Manu Lima en 1994 pour les arrangements de son nouvel album.

Dominique Richard est membre fondateur de Radio Sun est devient son mari le 31 mars 1995 .

Le 9 février 1998. Elle devient maman d’une fille prénommée Carolyn.

Après l’album « Okaman », elle sort plusieurs autres singles et albums: Adéba en 1997, Yélélé en 1999 et plusieurs best of comportant des titres inédits : Anthologie en 1999, 15 ans 15 succès en 2003, Obligada en 2005, et bien d’autres.

Elle fera des feat avec plusieurs artistes, comme Meiway.

Monique Seka représente la troisième génération d’une dynastie musicale de la Côte d’Ivoire.

Malgrès sa carrière exemplaire Monique Séka s’est dite choquée que son pays et ses dirigeants ne reconnaissent pas son talent en la récompensant pour sa longue carrière

Elle s’est exprimée le 14 janvier de cette année sur Vibe Radio, un média culturel ivoirien.

Alors qu’elle a trôné pendant trente-cinq ans dans l’univers du show-biz ivoirien, l’artiste dit n’avoir jamais eu une moindre récompense.

« J’ai servi mon pays, et je continue de le servir. Ambassadrice de la musique ivoirienne, j’ai fait les 4 coins du monde, où j’ai honoré le drapeau de la Côte d’Ivoire, il faut que l’État de mon pays pense à moi. Jusqu’au jour d’aujourd’hui avec bientôt 35 ans de carrière, je n’ai reçu aucune distinction, aucun prix, ni une médaille, venant d’aucun régime de la Côte d’Ivoire, ou bien on attend le jour de ma mort pour me distinguer ? Je veux être honorée de mon vivant », a-t-elle clamé.

Elle a tout de même précisé : «Je ne suis pas en train de quémander, j’estime que je mérite cet honneur après 35 ans d’une riche carrière. Je dis à l’État de mon pays que je suis là aussi. Les gens reçoivent des célébrités musicales venues de l’extérieur, pendant ce temps, moi la Reine de l’Afro-Zouk je suis oubliée, ignorée dans mon pays. Ces derniers, ces artistes étrangers ont fait quoi de plus que moi dans la musique ? »

Elle reste une artiste engagé et se donne pour mission de diriger une caravane pour la Paix et la Cohésion dans son pays.

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