edith lefel
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Édith Lefel

Née à Cayenne le 17 novembre 1963, de mère guyanaise et de père martiniquais, elle passe les trois premières années de sa vie en Guyane avant de partir vivre en Martinique.

Elle a été prénommée ainsi en raison du cyclone qui ravagea les Antilles du 23 au 29 septembre 1963

Édith commence par suivre les traces de son frère aîné, guitariste. Ce dernier la fait chanter dans son groupe .

Elle part en représentation tous les samedis soirs pour animer les fêtes communales.

Elle interprète essentiellement les standards de groupes mythiques du compas tel que Tabou Combo, Skasha…

 

Sur les pas d’une autre Édith

 Elle arrive en France à l’âge de quatorze ans, avec sa mère. Elle poursuit ses études et entreprend une formation de droit. Mais sa passion pour la musique ne cesse de grandir, elle prête sa voix pour quelques spots radio et elle devient choriste professionnelle dans les studios parisiens.

Elle croise les pionniers du zouk tel que Simon Jurad, Jean-Philippe Marthély, Patrick Saint Eloi et avec eux, elle peaufine son apprentissage du métier d’artiste, …

En 1984 elle franchira un pas décisif pour la suite de sa carrière. Grâce au chanteur martiniquais Jean-Michel Cabrimol, leader du groupe la Mafia, elle part en tournée aux Antilles.

Elle rencontre Jean-Luc Alger, chanteur-leader du groupe Lazair pour qui elle interprète « Ich Maman et et aussi Ronald Rubinel qui lui propose de chanter ses compositions. Une idylle nait et ils auront des jumeaux.

 

Chanter avec Malavoi

En 1987 Malavoi l’invite sur la scène du Zénith de Paris où elle remplace au pied levé Marie-José Alie, interprète du fameux « Caréssé moin » et journaliste de télévision sur la chaîne RFO.

Par la suite elle deviendra la choriste de Philippe Lavil , elle enregistrera un duo avec Ralph Thamar.

Cet opus produit par Georges Debs lui vaut le prix de la Sacem du meilleur auteur.

Edith Lefel est une star consacrée dans la Caraïbe et en Afrique

En 1992, le trophée de la Sacem la désigne meilleure chanteuse de l’année pour son deuxième album « Mèci » écoulé à plus de 40.000 exemplaires, record de vente pour une artiste afro-caribéenne qui ne dispose pas de l’exposition d’une major.

 

1996 : Olympia

Le 11 mai 1996 elle fait l’olympia. Elle déploie toute l’étendue de son talent avec à ses côtés sur scène, ses plus fidèles complices Ralph Thamar et Jean-Luc Alger.

En 1998 elle chante en duo avec jean Jacques Goldman sur l’album de Malavoi.Jean Jacques Goldman l’accompagnera pendant la tournée martiniquaise de mai 1999.

 

2002 : « Si seulement… »

 

Son dernier album nommé « Si seulement… », sorti en décembre 2002, est réalisé par Harry Diboula et produit par Créon Music. C’est un album de zouk intégrant également la biguine, une mazouk (accompagnée au piano par Mario Canonge) et une reprise merengué d' »Apartheid » de Paulo Rosine le tout avec un big band de cuivres.

On peut voir pour la première fois dans le zouk la présence d’une chorale de gospel (celle du Camerounais Georges Séba qui a collaboré avec Garou et Céline Dion).

Une série de concerts est prévue en 2003, mais elle nous quittera subitement suite à un malaise cardiaque le 20 janvier 2003.

Les obsèques de celle que l’on surnommait La petite fée se déroulent le 25 janvier en l’église Saint-Sulpice de Paris, puis elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.

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