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Nganga Edo, le dernier survivant des Bantous

Le dernier survivant des Bantous de la capitale, Nganga Edo, auteur-compositeur et chanteur, avait contribué à créer en 1959, le plus célèbre des orchestres de Brazzaville.

Passé aussi par le mythique OK Jazz à Kinshasa, il a tiré sa révérence hier soir, dimanche 7 juin, à l’âge de 87 ans.

Son dernier tour de chant il l’a fait pour participer à un message de sensibilisation contre la pandémie de Covid-19, il y a deux mois.

Il était un monument de la musique congolaise, un membre fondateur des mythiques Bantous de la capitale à Brazzaville.

Né un an avant l’indépendance du pays, ce groupe a fait le tour du continent, dans les années qui ont suivi, avec des tubes comme Osala Ngaï Nini, Rosalie, Comité Bantou, Masuwa.

Les Bantous de la capitale célébraient leurs 60 ans l’anné dernière avec une nouvelle génération avec comme seul rescapé de la première heure : Nganga Edo.

Il était menuisier de formation lorsqu’il décida au début des années 50 de se consacrer à sa passion qui était la musique.

Il commença au sein du groupe Negro Jazz, à Brazzaville, et continua avec Tout Puissant OK Jazzà à Kinshasa, auprès de Franco, entre autres avant de lancer par la suite les Bantous de la capitale.

Nganga Edo aura contribué à façonner la rumba congolaise.

On lui décerna le titre de président d’honneur du Club des musiciens du Congo Brazzaville.

Les Bantous de la capitale ne disparaitront pas , assure Mermans Passy Ngongo, guitariste et héritier du groupe.

Il a été fait commandeur de l’ordre national du Mérite congolais.

Nganga Edo s’est éteint dimanche 7 juin, à l’âge de 87 ans pendant que le Congo prépare les 60 ans de son indépendance.

 

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